Quelles sont les limites planétaires ?

Quelles sont les limites planétaires ?

Depuis 2009, on considère qu'il existe 9 processus fondamentaux qui permettent à la planète d'être habitable. Ces limites planétaires sont celles qui devraient régir toutes les actions des êtres humains, afin de ne pas nuire davantage à l'équilibre de l'environnement.

Grâce à un groupe de scientifiques, ces frontières planétaires ont été établies. Elles comportent des seuils à ne pas franchir si l'on veut préserver l'environnement et donc la capacité de la Terre à accueillir la vie sur son sol. Malheureusement, plusieurs de ces seuils ont déjà été franchis.

Changement climatique (SURMONTER)

L'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère provoque une hausse alarmante des températures mondiales. Nous sommes passés d'une limite de sécurité de 350 parties par million de CO2 en 1988, à bien plus du double de ce chiffre sur une base régulière dans de nombreuses grandes villes du monde.

Appauvrissement de l'ozone stratosphérique

On sait depuis 1980 qu'il y a un trou dans la couche d'ozone, qui protège la planète des rayons du soleil, et c'est pour cette raison que le protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d'ozone a été généré, grâce auquel la couche d'ozone montre des signes de récupération.

Nouvelles entités (SUR)

Les nouvelles entités constituent l'une des frontières planétaires les moins bien définies. Il s'agit de produits chimiques, de matériaux de toutes sortes et d'autres substances nocives (telles que les plastiques), ainsi que de substances naturelles telles que les métaux lourds et les matières radioactives. sont causés par les activités humaines dans l'environnement. - Annonce - .

Des dizaines de milliers de substances synthétiques sont rejetées chaque jour dans l'environnement. Mais ce qui est inquiétant, c'est que, pour beaucoup d'entre eux, les effets à moyen et long terme sont inconnus. Nous n'avons rien appris des expériences désastreuses que nous avons vécues avec des centaines d'autres substances qui ont finalement été interdites lorsque l'étendue de leurs effets nocifs est devenue évidente.

Aérosols atmosphériques

La pollution atmosphérique par les aérosols est un fléau pour la santé humaine. Elle influence également les systèmes de circulation de l'air et les océans, ce qui a une incidence sur le climat mondial.

Les flux biogéochimiques (DÉPASSÉ)

Nous avons profondément modifié les cycles naturels de l'azote et du phosphore de la planète en répandant ces nutriments essentiels en quantités excessives sur les terres agricoles, ce qui a gravement pollué les écosystèmes voisins.

Acidification des océans

Les niveaux de CO2 dans l'atmosphère augmentent l'acidité des océans de la planète, ce qui représente un risque sérieux pour la biodiversité marine et donc pour l'équilibre de la chaîne alimentaire mondiale.

Changement d'affectation des sols (DÉPASSÉ)

La conversion des forêts tropicales en terres agricoles et la mauvaise utilisation des sols ont un effet majeur sur le climat, en raison de l'impact des concentrations de CO2 atmosphérique sur la biodiversité, de la perte d'eau douce, de l'érosion des substrats, etc.

Utilisation de l'eau douce

L'agriculture, l'industrie, la croissance démographique et la mauvaise utilisation de l'eau l'épuisent, tandis que le changement climatique modifie les régimes climatiques, provoquant des sécheresses dans certaines régions et des inondations dans d'autres.

Intégrité de la biosphère (DÉPASSÉ)

L'intégrité fonctionnelle des écosystèmes est une limite planétaire vitale, car nous vivons dans un écosystème interdépendant. De la pollinisation qui permet nos cultures à la propreté de notre eau et de notre air, nous devons tout aux plantes et aux animaux.

Les scientifiques sont préoccupés par la dégradation rapide de la biodiversité, la perte d'équilibre des écosystèmes et le manque de variété génétique, qui pourraient perturber les services essentiels de la biosphère.

SOURCE : https://www.ecoticias.com/medio-ambiente/cuales-son-los-limites-planetarios